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«On s’entraide et on se complète bien, chacun a ses forces et ses défis.»
Ève Roy
2e secondaire - membre du comité ZigZag
Le sport, une belle façon d’apprendre
Comme le sport est synonyme de travail d’équipe et nécessairement de vivre- ensemble, j’ai eu l’idée de faire une entrevue avec des joueurs de football des Béliers de Montignac. Voici ce qu’ils avaient à dire sur leur expérience dans une équipe de sport.
Ève : Bonjour, merci d’avoir accepté de participer à cette entrevue pour le projet du magazine ZigZag ! Pour débuter, pouvez-vous vous présenter et dire depuis combien de temps vous jouez au football ?
Bonjour, moi, c’est Antoine Thibault, je joue depuis 9 ans. Bonjour, moi, c’est Nicolas Charland, je joue depuis 2 ans. Salut, moi, c’est Dayek Berndt, je joue depuis 3 ans. Bonjour, moi, c’est Élie Godbout, je joue depuis 2 ans.
Ève: Quelle est votre source de motiva- tion avant chaque match ?
Antoine : L’esprit d’équipe, c’est comme une famille. Pour aller jouer nos parties, on monte en bus, il y a une belle ambiance. On s’entraide et on se complète bien, chacun a ses forces et ses défis.
Nicolas: Ça nous fait une grosse gang, on apprend à se connaître, on devient des amis.
Dayek : On apprend à connaître des personnes qu’on n’aurait pas connues autre- ment. On vit nos défaites ensemble, on vit nos victoires ensemble, ça crée un lien fort.
Antoine : Pour des personnes qui arrivent d’autres écoles, de 6e année, elles arrivent en secondaire 1 et peuvent se faire plein d’amis. Elles ne se connaissent pas vraiment, mais le sport leur permet de s’intégrer et d’apprendre à connaître des personnes.
Ève: Est-ce que c’est difficile parfois de travailler en équipe ?
Nicolas: Pas tant. Par exemple, dans notre équipe cette année, il n’y en a pas vraiment eu (de conflits). Ça dépend des fois. Par exemple, on est en fin de match et là, quelqu’un fait une grosse erreur, ça peut être négatif pour toute l’équipe, ça peut tout changer. Mais à part ça, on a toujours un bel esprit d’équipe, quand ça va bien et quand ça va moins bien.
Dayek: Nous, cette année, c’est arrivé que certains ne s’entendent pas, autant pendant les pratiques que pendant les matchs. On a vécu avec ça toute la saison, on a essayé de réparer ça, parfois on a réussi, parfois non. C’est certain que ça affecte toute l’équipe quand ça arrive.
Antoine: C’est certain que les coachs sont sévères là-dessus, s’il y a du chamaillage pour rien, on a des conséquences: tu vas aller courir. Les joueurs se tiennent tranquilles parce qu’ils savent qu’il va y avoir des conséquences, mais en général, ça n’arrive pas tant ce genre de conflits là.
Élie: Comme Dayek disait, quand on a commencé, il y en avait plein qui ne se connaissaient pas encore, comme les nouveaux qui sont arrivés cette année. Ça se chicanait pas mal, mais pendant la saison, on a réussi à réparer ça, en les faisant travailler et vivre ensemble.
Nicolas: C’est sûr que les coachs aussi nous ont aidés là-dedans. Si tu faisais quelque chose de mal, ils te le disaient. L’esprit d’équipe est plus important que les chicanes, on a une structure pour nous garder concentrés.
Antoine: Le fait de tout le temps être ensemble, ça fait qu’on n’a pas le choix de s’endurer, de s’accorder parce que sinon, c’est l’équipe qui récolte les conséquences, ça va être long et plate.
Ève : Vous vous entraînez combien de fois par semaine et où jouez-vous habituellement ?
Tous : 2-3 fois par semaine, selon le niveau (Benjamin, Atome, Juvénile).
Antoine et Élie: Il y a juste les Juvénile qui ont 3 pratiques par semaine, c’est plus compétitif. Ça nous permet de garder le momentum, d’être capables de rattraper les autres équipes qui font souvent du sport- études. On joue contre des équipes de la Beauce, de Chaudière-Appalaches.
ZIG ZAG - La voix des jeunes de la MRC du Granit SECONDAIRE