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Une rencontre inspirante !
Une entrevue avec M. François Jacques, député actuel de la circonscription de Mégantic sur le thème « Vivre-ensemble ». Voici ce qu’il avait à dire sur le sujet.
Thomas : Bonjour M. Jacques, merci d’avoir accepté de nous rencontrer. D’abord, en tant que résident, comment appliquez-vous la notion de vivre- ensemble dans notre région ?
M. Jacques : Premièrement, cette notion est hyper-importante. C’est d’accepter les idées d’autres individus, puis de les faire cheminer pour en arriver à un consensus qui mobilise tout le monde. Cela est très difficile, car certaines personnes ne veulent pas bouger de leurs positions. Je pense qu’il y a des compromis à faire de la part de la totalité de la population pour réussir à trouver des solutions, et ce, pour toutes sortes de problématiques. Celles-ci peuvent se présenter dans une municipalité ou dans l’ensemble du Québec. Cette notion touche tout le monde, mais c’est difficile de l’appliquer, car en communauté, ce n’est
pas tous les citoyens qui ont eu les mêmes histoires, le même cheminement. Donc, il est parfois difficile pour un citoyen qui n’a pas vécu ces expériences difficiles de se mettre dans la peau de la personne qui, elle, en a vécu.
M. Jacques: Il faut avoir de l’empathie et avoir du respect envers les personnes qui n’ont pas le même point de vue que nous. Nous pouvons jouer un rôle mobilisateur en lien avec l’immigration, par exemple. Un élément important à retenir de cela, c’est que la MRC du Granit est une terre d’accueil pour les nouveaux arrivants. Notre MRC compte plusieurs personnes immigrantes qui jouent un rôle primordial, car elles sont employées dans des entreprises de la région. Souvent, un nouvel arrivant travaille par exemple dans une entreprise d’usinage, puis sa conjointe dans un commerce de couture. Donc, cela amène de nouvelles cultures et
traditions dans notre milieu de vie tout en créant un sentiment d’appartenance pour ces nouvelles personnes.
Alan et Thomas: Merci d’avoir pris du temps pour nous rencontrer et répondre à nos questions, nous l’apprécions beaucoup.
M. Jacques: Ce fut un plaisir pour moi également. Continuons d’apprendre à mieux vivre ensemble !
De gauche à droite : Thomas Gagnon, Alan Quirion, 2e secondaire et M. François Jacques. et M. François Jacques.
Selon
jouer un rôle mobilisateur dans notre communauté ?
Alan :
vous, comment
peut-on
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L’anxiété d’une vie
Je m’appelle Coralie Boucher et mon plus grand défi est de gérer et de supporter mon anxiété. Je ne suis pas diagnostiquée et je ne prends pas de médicament pour ce problème, donc ce texte ne concerne que mes expériences personnelles. L’anxiété, comme vous le savez sûrement, prend beaucoup de place dans une vie. Il y a tellement de fois que j’ai angoissé dans ma vie et que je me suis privée de quelque chose parce que cela m’angoissait trop ! La plupart du temps, ce sont juste des petites craintes, mais cela peut facilement dégénérer si ma pensée ne tourne qu’autour de ça, ce qui peut entraîner plein de choses différentes selon la personne.
Une des plus grandes étapes de ma vie se termine cette année et je dois dire que cela me cause beaucoup d’angoisse et de questions. C’est comme si la vie m’obligeait à grandir, à partir de chez moi et à trouver mon indépendance, mais je n’en ai tellement pas envie! Je suis toujours, au fond de moi, une petite fille à sa maman. Je tiens à préciser que cela n’est qu’un moment d’adaptation. Bon, la majorité des gens
ont hâte de partir du secondaire, et je vous assure que moi aussi, mais est-ce que la vie nous donne une pause ? Le secondaire 5 est très mouvementé, je dois vous l’avouer, avec tous les examens qui ne finissent plus de finir, les critères d’évaluation qui sont plus sévères et les cours chargés que nous avons sans cesse. Je comprends totalement que la première étape est courte et qu’elle nous apporte tant de nouvelles connaissances et nous permet de mieux nous adapter aux circonstances de la vie, mais la pression est énorme pour les élèves qui ont un test qui vaut 40 % et un examen, 60 %.
En plus de ça, les plus grands changements de ma vie sont sur le point de m’arriver, je vais devoir déménager, être loin de ma famille, connaître de nouvelles personnes, alors que tout cela est une source d’angoisse. C’est très difficile à expliquer et à confier, parce que j’ai l’impression que personne n’a le même point de vue sur ce sujet, car le niveau d’anxiété est différent d’une personne à l’autre. Pour certains d’entre vous, l’étape du primaire se termine. Si vous êtes angoissé, c’est tout à fait normal, mais je vous assure
que le secondaire est beaucoup mieux que le primaire, cela vous demande juste un petit peu d’adaptation. Je vous ai peut- être fait peur avec mon texte, mais je vous dis que les années au secondaire sont les meilleures !
Profitez de ces années-là, même si elles paraissent les plus pénibles. Vivez vos rêves, peu importe ce qui vous retient.
Faites-vous confiance !
Coralie Boucher
5e secondaire
ZIG ZAG - La voix des jeunes de la MRC du Granit SECONDAIRE