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Il y a de l’électricité dans l’air

Roxanne Perreault, 5e secondaire, Lac-Mégantic

Brancher votre cellulaire dans la prise du mur, activer votre laveuse, faire fonctionner l’ampoule au plafond, le mode de vie actuel nécessite chaque jour une quantité importante d’électricité. Cependant, celle-ci n’est pas produite aussi facilement qu’elle en a l’air, il lui faut un long processus et des centaines de kilomètres à parcourir avant d’arriver dans nos maisons. Grâce à Hydro-Québec et au magazine ZigZag, j’ai eu la chance de visiter gratuitement les installations hydroélectriques du complexe La Grande qui alimente une grande partie du Québec.

C’est ainsi que le 24 août dernier, une vingtaine de lauréats et leurs invités, dont ma famille et moi, ont pris place dans un avion privé d’Hydro-Québec en direction de la Baie-James. Cette région est à environ mille kilomètres au nord de Montréal et abrite plusieurs grandes rivières dont La Grande qui est le bassin versant de la Baie-James. C’est d’ailleurs sur celle-ci que sont situés les deux barrages dont j’ai fait la visite soit les aménagements Robert-Bourassa et la centrale La Grande-1.

L’aménagement hydroélectrique Robert-Bourassa contient une centrale qui se trouve 137 mètres sous terre et comporte seize groupes turbines-alternateurs qui produisent chacun 351 mégawatts d’électricité. Il y a aussi un barrage, haut de 53 étages, qui retient les eaux de la rivière et un réservoir qui fait presque trois fois la taille du Lac-Saint-Jean. Finalement, l’évacuateur de crues aussi appelé l’escalier de géant peut faire circuler deux fois le débit d’eau du Saint-Laurent à la hauteur de Montréal. Cet endroit est magnifique. Nous avons pu voir l’intérieur de la centrale, avec les travailleurs et les turbines en action, mais aussi l’extérieur qui offre des paysages à couper le souffle. Honnêtement, je n’ai jamais vu de panoramas et de sites aussi impressionnants.

Comme cette région du Québec est peu habitée, le village le plus proche de Radisson, la localité où nous logions, est à environ 125 kilomètres. Radisson est la seule municipalité non autochtone dans cette partie de la province. Elle contient quelques infrastructures de base, mais est tout de même assez isolée du monde. Évidemment, les gens travaillent beaucoup dans un domaine lié à l’électricité.

Puis, nous avons visité une deuxième centrale, La Grande-1 qui est située plus près de la baie. Celle-ci ressemble à la première exceptée qu’elle est au fil de l’eau, c’est-à-dire que c’est le débit de la rivière qui l’alimente.

Malgré les bases apprises à l’école, j’ai découvert beaucoup de choses lors de mon voyage. Saviez-vous qu’il y a une ligne électrique spécialement aménagée pour l’exportation aux États-Unis ? Saviez-vous que la population de Radisson est d’environ 180 personnes ? Saviez-vous que la température peut varier de 20 degrés à -50 degrés dans cette région ? Même si la Baie-James est au Québec, peu d’entre nous connaissent vraiment les détails du secteur. C’est pourquoi je vous conseille fortement de le visiter si vous en avez la chance. C’est un endroit à voir au moins une fois dans sa vie !

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